Une petite poésie

En un jour ensoleillé, je suis assis sous un arbre

Je suis assis sous un arbre, et je bois un thé chaud

Et je bois un thé chaud, en compagnie d'un magnifique enfant

En compagnie d'un magnifique enfant, je savoure ce doux moment

Je savoure ce doux moment, remuant les feuilles dans mon gaiwan

Remuant les feuilles dans mon gaiwan, sentant les rayons du soleil sur
ma peau

Sentant les rayons du soleil sur ma peau, je regarde le bel enfant qui
sourit

Je regarde le bel enfant qui sourit, j'approche mon bol vers lui

J'approche mon bol vers lui, Il boit mon thé avec délectation

Il boit mon thé avec délectation, Et moi j'admire ce petit qui grimace

Et moi j'admire ce petit qui grimace, face à une liqueur un peu amère

Face à une liqueur un peu amère, et il me sourit bien évidemment

Et il me sourit bien évidemment, En un jour ensoleillé

Continuons sur ce chemin créatif...

Laissons-nous allez à une fantaisie

K'iu kiang (La rivière sinueuse) de Tou Fou

I

Un pétale de fleur s'envole : un peu de printemps disparaît...
Le vent l'emporte en mille brins, quelle tristesse !
Mes yeux ne voient que fleurs qui vont mourir.
Que le vin passe donc mes lèvres, bien que trop boire soit funeste !
Dans les maisonnettes du bord de la rivière, les martins-pêcheurs font leur nid ;
Le long du parc, près du haut tertre funéraire, la licorne est couchée
Si l'on pense bien au trein des choses, il n'y a qu'à prendre son plisir ;
Pourquoi me laisser entrave par de superficiels honneurs ?

II En rentrant de la cour, chaque jour, j'engage mes habits de printemps ;
Chaque soir, du bord de la rivière, ivre je m'en reviens ;
Et où que j'aille, je laisse partout des dettes de vin.
Rares après tout sont, dans l'histoire, les gens qui vivent septuagénaires !

Les papillons s'enfouissent au plus profond des fleurs ;
Les libellules effleurent l'eau de leur vol indécis.
On dit que toutes choses dans la nature passent au même rythme :
En cette courte vie, goûtons donc de tous les plaisirs, ne nous refusons rien !

Il marchait dans la forêt et soudain...

Bonjour petit garçon, que t'en viens-tu faire ici dans la forêt par cette journée ensoleillé qui plus est ?
Je me promène dans cette forêt, j'avais envie de me retrouver avec les arbres et loin de toutes ses armes
Très bien, je vois que ton souhait se réalise en cette instant. Mais puissé-je te demander pourquoi reste à contempler le ciel depuis un moment ?
C'est que, voyez-vous ma chère, je contemple l'infini. Si l'on comparait l'esprit humain au ciel, cela équivaudrait à dire qu'il n'y a aucune limite !
Assurément ! Mais, sont-ce réellement les deux seules choses que vous puissiez comparer ?
Non, il y a tellement à comprendre, mais, l'esprit humain est infini lui aussi, il est seulement canaliser dans notre boîte crânienne. Il ne faut pas chercher une chose là où elle n'est pas.
Vous m'envoyez déçue, au regret de vous affoler, vous êtes muni d'un arc, un carquois remplie de flèche, et vous comparer les choses. Sachez une chose mon petit.
Oui, et laquelle ma chère ?
Ne se pas comparer nous rend irréprochable

C'est sur ses doux mots que la déesse partit de la vie de notre petit homme abasourdit... Il abandonna la chasse et pratiqua la méditation tout les jours...

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SeTeng a écrit:: En un jour ensoleillé, je suis assis sous un arbre

Je suis assis sous un arbre, et je bois un thé chaud

Et je bois un thé chaud, en compagnie d'un magnifique enfant

En compagnie d'un magnifique enfant, je savoure ce doux moment

Je savoure ce doux moment, remuant les feuilles dans mon gaiwan

Remuant les feuilles dans mon gaiwan, sentant les rayons du soleil sur
ma peau

Sentant les rayons du soleil sur ma peau, je regarde le bel enfant qui
sourit

Je regarde le bel enfant qui sourit, j'approche mon bol vers lui

J'approche mon bol vers lui, Il boit mon thé avec délectation

Il boit mon thé avec délectation, Et moi j'admire ce petit qui grimace

Et moi j'admire ce petit qui grimace, face à une liqueur un peu amère

Face à une liqueur un peu amère, et il me sourit bien évidemment

Et il me sourit bien évidemment, En un jour ensoleillé

Superbe, merci Wink

Merci de votre enthousiasme !

Jazz, oui ce poème est fabriqué comme une fois j'ai lu dans un conte chinois de l'antiquité, il reprend la dernière phrse pour en construire un nouveau morceau.

Voilà, j'en mettrais d'autres de mon cru si vous le voulez bien. J'e est écrit deux ayant pour thème le thé. Il s'appelle L'enfant et le thé le prochain que je mets, je parle de l'enfant que j'aime le plus au monde ! Rahim, mon ptit frère du coeur, mon guide spirituelle il fût un temps, qui sans lui je ne serais pas ici à psalmodier de beaux mots Smile

~~Alf Soukr Rahim~~

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Et bien je suis tout ouie Mr. Green

Voici comme "promis" la poésie

L'enfant et le thé

L'eau s'écoule sans cesse dans la petite rivière,
Les orchidées sauvages parfument l'air.
Le petit pont de bambou relie les deux rives
A l'image de l'amitié qui nous enivrent.

Les nuages se bousculent pour ne pas faire d'ombre,
Mais de quoi ont-ils peur ? Ils sont bon nombre
Pour pouvoir affronter le soleil qui brille là-haut !
Je pense que c'est pour ne pas gêner du tout l'eau.

Le petit temple acceuille les cheminants,
Même le ciel s'y repose quelque temps.

M'en allant chercher de l'eau j'entend le vent,
Il me souffle à l'oreille et me caresse l'esprit.
M'en revenant des chercher l'eau j'entend les gens,
Il me souffle à l'oreille et me tape sur l'esprit

Je prépare le charbon pour chauffer l'eau,
Tendre évocation que le crépitement du bois,
Ce petit garçon qui me demande: "Comment on
boit ?"
Et moi qui lui répond "Reste simple et oublie le haut et le bas."

Le petit garçon me regarde fixement et dit :
"Si je reste au milieu j'y arriverais !"
Je pars chercher des feuilles de thé et puis
Dans le silence de l'instant je préparais
Ce qui serait sans exception un thé divin
Puisque modeste, simple et enfantin

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une fois de plus j'applaudis cheers

Merci merci...