il m'a été offert un échantillon de
whenshan baozhong récolté dans les années 60 ! ce thé a mon âge (je vous laisse deviner...), il a été conservé grâce à une légère toréfaction plusieurs fois au fil des ans (les feuilles sèches sont légèrement chauffées sur les braises). je voulais partager avec vous, car je ne savais pas que ce fut possible d'entretenir un thé si longtemps ! (autre que les pu er, plus connus)
les feuilles sèches sont d'un brun lustré ; la liqueur est boisée, avec des arômes profonds, fleuris et un peu sucré (les fleurs d'ajoncs) ; une légère amertume reste en bouche, comme après avoir sucé la peau blanche d'un pamplemousse. Mine de rien, et comme dans un dernier combat, les feuilles infusées vous communiquent toute leur vigueur ; ce thé est une cure de jouvence !
sur les photos, je tiens les feuilles sèches, et les feuilles infusées, dans la paume de la main ; des brindilles sont mélangées aux feuilles.
La couleur de l'émail et la contenance des bols influent sur l'apparente couleur de l'infusion : regarder plutôt le tout petit bol en porcelaine blanche (le grand bol a la couleur d'une crème vanille, et le moyen est céladon clair).
il paraît que ces vieux baozhong sont relativement moins chers que les pu er du même âge.
sophie